La RNS : ‘Meetic en live’?

Publié par Nathalie

La RNS ? Qu’est-ce que ça représente  pour moi ?

Par H. L. N.

Une sorte de ‘Meetic en live’ j’imagine, nous confie en riant une ravissante jeune malagasy qui a accepté de nous rencontrer pour cet interview dédié aux youngsters de la RNS. En effet, la RNS regroupe chaque année des milliers de jeunes motivés par le sport, l’esprit gasy et  le plaisir de se retrouver, voire mieux, de faire des rencontres. Rencontrer, rire, danser, jouer — et surtout — célébrer. Voilà ce qui attire de plus en plus de jeunes d’une année sur l’autre.

« L’adrénaline, les cris des supporters : voilà à quoi ressemble une finale de basket à la RNS. »

Mais bien que cet aspect pour le moins des plus agréables et récréatif ait l’avantage d’être éminemment attrayant, beaucoup viennent également pour le sport. Effectivement, pour les sportifs, le plaisir de jouer, la détermination et la motivation sont primordiaux. Ainsi, ils nous offrent chaque année des matchs et des finales de plus en plus palpitantes, où l’énergie et le dynamisme communicatifs des jeunes jouent un rôle considérable. Ils savent maintenir le suspens et mettre de l’électricité dans l’air par un simple penalty décisif ou un ultime panier à la dernière minute du match. L’adrénaline, les cris des supporters, les encouragements des uns et les quolibets des autres : voilà à quoi ressemble l’atmosphère d’une finale de basket à la RNS. La récente arrivée des pom-pom girls a elle aussi contribué à enflammer l’ambiance déjà bouillonnante du Palais des sports.

« L’occasion de rencontrer d’autres gasy sur le dancefloor. »

C’est d’ailleurs suite à cette finale que les jeunes se dirigent vers les soirées qui marqueront l’apogée de la RNS. Si certains décident de suivre leurs aînés dans les prestigieux carrés VIP animés par des personnalités de renommée malgache tel Henri Ratzimbazafy (Cf. RNS 2012), la grande majorité choisissent la direction de clubbings définitivement plus ‘hype’ et dont le dancefloor vibre aux sons des derniers hits du Top 20 aux accents hip-hop et R N’B. C’est également au cours de ces soirées (pas toujours sponsorisées par la RNS d’ailleurs…) que l’occasion de rencontrer d’autres gasy se présente. Alors que les DJs se déchaînent dur leurs platines, que les talons hauts (voire vertigineux !) se mêlent aux baskets et aux slims, que des battles effrénées se déclenchent de part et d’autre et que tous se déhanchent enivrés par la THB qui monte à la tête malgré eux, des liens se tissent, se serrent et se renforcent. Et ainsi jusqu’à l’aube, jusqu’à ce que les premiers rayons du soleil apparaissent à l’horizon. Puis, après une très courte nuit et en ayant délibérément sauté la cérémonie de clôture de toute façon trop matinale aux goûts de la grande majorité, ils reprennent peu à peu la route pour rentrer. Il s’agit en outre d’un voyage qu’on partage en général entre amis, permettant ainsi de savourer indépendance et liberté.

Notre jeune interlocutrice possède donc une vision résolument pertinente de la RNS. Il s’agit bien d’un immense lieu de rencontre permettant de participer à de multiples activités. Et même si l’on croisera rarement des jeunes à l’épreuve de la dictée, cela n’empêche pas qu’ils s’investissent avec dynamisme et enthousiasme dans d’autres domaines comme le sport où ils sont omniprésents. Que ce soit sur le terrain un ballon aux pieds ou sur le dancefloor un verre à la main, les jeunes rendent à la RNS toute l’énergie et la spontanéité qui en font son entité depuis maintenant trente-huit ans.

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