La politique de l’autruche, connais pas ! Loin s’en faut, pourrait-on dire, au CEN. Car les problèmes sur la planète foot sont pris à bras-le-corps : visibilité, disponibilité, discipline, ressources, équipements, ces ingrédients font l’objet de tous les soins. D’année en année, les efforts fournis font évoluer l’organisation des tournois de foot dans le bon sens. Ils sont même visibles et les joueurs s’en félicitent. Tout d’abord en termes de ressources : les équipes affectées sur le terrain sont étoffées par des membres qui viennent de rejoindre la RNS ou y jouent depuis de nombreuses années. Des joueurs comme Jao Prudent et Milson Rakotonirina, (Toto), ont pour mission de prendre en charge les terrains. Concrètement s’assurer de leur mise à disposition, de leur propreté en amont comme en aval. S’assurer du respect du planning, qui prend de plus en plus des allures professionnelles certaines avec Dadah Andriamasilalao et Didier Lousier. Ce n’est plus le rendez-vous à la malgache ! Les matches, à une exception près, commencent bien à l’heure ! Toujours côté ressources, ne nous voilons pas la face. La passion anime, la passion déborde, et parfois, la passion énerve. La feuille de route des vigiles, rémunérés, est simple : assurer par leur seule présence, visible, la sérénité des tournois et s’il le faut, contenir les débordements. La qualité du corps arbitral contribue clairement à la sérénité des jeux, à leur bon déroulement. La discipline qui faisait souvent défaut sur le terrain, hier, pour constituer à elle seule une troisième mi-temps, est aujourd’hui une qualité que l’on reconnait volontiers aux joueurs. Il faut donc le souligner, un budget est ainsi consacré à la sécurité et au secours avec la Croix-Rouge. Indépendamment de la disponibilité de cette institution, n’oublions pas la contribution à titre bénévole de médecins malgaches, qui soutiennent aussi la Rencontre Nationale Sportive.
Côté équipements, le CEN ne peut que se réjouir de voir les finales se jouer dans un stade. Il est arrivé que ces dernières soient jouées sur des terrains annexes, mais ici, c’est un fait qui dépend de la disponibilité des stades lorsque le CEN formule sa demande auprès de la ville d’accueil.
Côté organisation, le reporting des résultats est assuré dès la fin de la journée. De plus, un tandem est chargé d’organiser et coordonner les actions au sein du comité foot durant les douze mois qui précèdent la préparation, une tâche à laquelle se consacre un tandem inséparable, Patrick Rakotonanahary et Thierry Ratrimomalalaniaina, en collaboration étroite avec Didier Lousier et Dadah Andriamasilalao chargés tous deux des dossiers des licenciés pour le recensement, la coordination, les relances et contrôles. «Nous cherchons à faire évoluer la gestion des licences, nous réfléchissons très sérieusement à la conception d’un progiciel en ce sens », nous confie Didier.
Un dernier mot, Patrick ? «L’évolution permanente du foot, l’amélioration de l’accueil, de la gestion des équipes, des licences et de l’organisation, il faut le dire, est le fruit des enseignements tirés, chaque année, des écueils et des expériences des éditions précédentes. Il reste des évolutions majeures auxquelles il faudra sans doute procéder pour les prochaines éditions. C’est le cas notamment pour le règlement. Nous y veillons au CEN. Les évolutions ou changements s’inscrivent dans un processus permanent ». Expérience, réflexion, et action sur la planète foot, c’est donc le triple shoot du CEN.
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