Poitiers 2014 : un rêve achevé

Publié par Nathalie

Tout d’abord, un grand merci à nos partenaires institutionnels pour l’édition poitevine qui vient de s’achever, avec la satisfaction d’avoir pu mener à bien tous les évènements, sportif, culturel et festif prévus pour 2014. L’accueil de la Ville, de Grand Poitiers et du département de la Vienne, de leurs services, de tous les acteurs et des habitants du territoire a grandement contribué à la réussite de cette édition inédite dans le Centre-Ouest. Plus d’une douzaine de terrains de sports, gymnases et stade ont accueilli les compétitions sportives, mais aussi les animations musicale, culturelle ou festive.


Si le plus grand rendez-vous annuel de la diaspora ne peut avoir lieu sans une ville d’accueil, n’oublions pas les sportifs ; quatre-vingt-dix équipes et les deux-cents sportifs individuels répartis dans neuf disciplines, ont envahi les stades et gymnases tandis que la scène du village de Madagascar n’a pas désempli au bonheur d’un auditoire dont l’afflux ne s’est jamais démenti tout au long du week-end pascal. Une trentaine d’exposants ont su restituer des impressions qui convoquaient au grand bonheur des visiteurs l’effervescence des marchés, la chaleur des échanges, et les couleurs de la région Nord et de Diégo-Suarez. Les influences d’ici se mêlaient avec les ambiances de là-bas : l’exposition sur le zafimaniry, son savoir-faire autour du bois de la région sud-est et ses objets de la vie quotidienne, la sensibilisation à l’art oratoire, à la langue de Jean-Joseph Rabearivelo, celle d’un poète déchiré entre deux cultures, profondément malgache par son patriotisme et viscéralement français par son attachement passionné à Baudelaire et Rimbaud.


Enfin, comment ne pas penser aux supporters, visiteurs, aux amoureux de Madagascar, les nostalgiques venus revivre des liens affectifs, ou encore aux habitants de Poitiers et son territoire venus découvrir une culture, ses mystères et ses mythes.

Néanmoins, un fâcheux moment a émaillé la rencontre 2014, même si dans son ensemble elle fut réussie ; certains ont frisé la crise de nerfs pour trouver leur chemin devant les mener à la soirée orchestre ; nous saluons ainsi leur infinie patience pour les difficultés qu’ils ont rencontrées en raison d’un itinéraire aux précisions insuffisantes.


Enfin, ce sont près d’une centaines de bénévoles, dont une trentaine de permanents, qui ont œuvré durant tout le week-end de la manifestation. 8870 kms : Poitiers-Antsiranana. Ce fut une destination heureuse pour tous, un rêve achevé pour certains.

Au revoir et à l’année prochaine !

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