La RNS relève un challenge périlleux

Publié par Nathalie

La RNS relève un challenge périlleux mais motivant en décidant d’ouvrir et d’inaugurer aujourd’hui cette rubrique consacrée à la recherche de la sagesse ancestrale, « fahendrena nentin-drazana ».

Depuis quelques années en effet, la RNS s’est donnée comme mission la promotion de la culture et plus particulièrement l’initiation et la sensibilisation des jeunes qui vivent loin de Madagascar, nos enfants, aux richesses culturelles et traditionnelles de leur pays d’origine, consciente que l’appropriation de leurs racines contribue à la construction et la consolidation de l’identité de ces jeunes.

Le premier sujet sera le « kabary » que l’on peut traduire comme prise de parole officielle.

Le projet est paradoxal puisque nous allons traiter le sujet en langue française. C’est un choix dicté par la recherche de l’efficacité, tenant compte des besoins et du niveau en malgache du public visé . Nous nous en excusons auprès des puristes et des « malgachisants ». Nous aborderons dans des articles futurs, l’attitude du mpikabary, l’histoire, l’esprit du kabary et ses aspects périphériques. Entrons directement dans le vif du sujet. Ou comme on le dit en malgache: « Donak’afon’Analakely, avy hatrany dia eny ambovonana. »

De manière générale, le plan d’un « kabary » se présente comme suit:
1-Tari-dresaka sy alasarona
2-Azafady
3-Fialan-tsiny
4-Hasina sy arahaba ary firariantsoa
5-Ranjan-kabary sy votoantin-dresaka
6-Fankasitrahana, fisaorana,famaranana

Le texte que nous vous proposons traite des deux premiers titres.

Photo: Kabary de la Reine RANAVALONA III en 1895, à Andohalo.

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